Composé
de Zack Neil, Josh Bodwell, Tim O'grady, Mike Luchetti et Wes Ingram,
American Sixgun vient de New York. À l'écoute de ces neuf
titres, j'aurai parié sur Los Angeles ou alors un patelin du
Kentucky, c'est du rock clinquant et frimeur made in USA. Une vraie
musique pour rockeur qui aime porté des pantalons en cuir, avec
quelques clous, une barbe et bien sûr des T-shirts noirs. C'est
sauvage, c'est furieux façon Poison et Motley Crue, les influences
sont très visibles mais c'est joué de façon assez
moderne pour être convaincante. C'est plus rock que metal même
si les voix se le jouent vocalise hard rock sur quelques refrains. En
tout cas, chaque chanson est calibrée, taillée comme des
tubes FM à grosses guitares. Ils vont parfois trop loin en imitant
Simple Plan sur " prophet for profit ", je ne cautionne pas.
Toutefois ils ont un putain de sens de la mélodie et certaines
sont franchement dignes de rentrer dans la tête des gens, avec
des beaux refrains comme savent si bien le faire les rockeurs américains.
Mais le rock américain typique a aussi ses côtés
agaçants ; comme cette prod toujours uniformisée
Il y a un côté très travaillé mais il manque
un grain de folie, un truc un peu garage ; tout est sous contrôle.
Ça manque de spontanéité mais c'est en tout cas
un album avec des mélodies ultra efficaces ; et c'est finalement
le principal : des bonnes chansons. Moi je n'ai pas aimé ce qu'il
y a autour : la prod, le son, l'esprit rock sans punk
mais tout
n'est que futilité.
Kronik
Franky
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