Bayside
(Bayside)

Comment écrire une chronique révélant tous les côtés de Bayside sans tomber dans des clichés ou des généralité ? Comment démontrer que cet album qui défile dans mes oreilles détient de nombreuses qualités ?
Il me suffit alors de décrire ce que je ressens à l'écoute de la quatrième œuvre du groupe (un EP " long stories short ", un split CD avec Name Taken et un album " Sirens And Condolences "), mais tout se bouscule dans ma tête : mélancolie, tristesse, nostalgie …
Mais à l'écoute de " Bayside ", on ressent tout d'abord de la musique qui nous transporte dans un monde fragile remplit de douceur teintée de doute, de peur.
On se questionne, on réfléchit, au final on est entré dans ce monde que Bayside a construit à travers chaque note de cet album desquelles on savoure chaque seconde comme un met précieux. Le CD ouvre par " Hello Shitty ", une chanson assez courte qui nous ouvre les portes de ce monde. Un rythme rapide, très punky rappelant un No Use For A Name actuel pour ne cité qu'eux. Mais une fois entré chez Bayside, les choses deviennent différentes, on perçoit des sentiments nous replongeant en enfance, nous rappelant des erreurs du passé, mais sans amertume, le passé c'est le passé, laissons le dernière nous.
L'ensemble de l'album continue sur ce ton et à l'écoute des dernières notes de " Dear Tragedy " qui conclut l'album, on se dit qu'il nous en faut encore, toujours plus.
Côté morceaux, ils ont chacun leur atmosphère particulière, tout en étant liés entre eux par la voix d'Anthony Ranery, on note les progrès du chanteur-guitariste, qui me sidère surtout quand j'écoute le EP du groupe " Long Stories Short ", une maturité impressionnante, qui prouve que le groupe n'a pas fini sa course vers une reconnaissance qui tarde à venir.
Je ne sais pas si vous avez vu le film " Eternal Sunshine Of The Spotless Mind ", là où Jim Carrey efface tout les souvenirs qu'il possède de sa petite amie, l'ambiance de ce film de mélancolie joyeuse où l'on voudrait faire stop et vivre chaque seconde comme une vie entière, ce film est représenté par " Montauk " (la plage du film à Long Island) où Raneri chante " I thought I'd know the consequence, but sweetness, can you believe this ? This mess we've made of it " en une phrase le film est résumé, et je trouve que le film représente Bayside.
Le reste de l'album est tout aussi bon et fantastique, on regrette qu'il se termine, on aimerait pouvoir l'écouter à tout moment… Comme le groupe le dit lui même " Bayside is a cult " et je le crois vraiment, lorsque l'on tombe dans son monde on est comme pris au sein d'une prison de velours, et si j'en avais les moyen mon petit 18m² ressemblerai à un temple dédier à Bayside, en attendant je replonge dans le monde des fabuleux New Yorkais. Merci Victory pour avoir donner leur chance à ce groupe qui mérite véritablement leur place au sein du rock au sens large du terme et merci Bayside pour nous offrir une musique si excellente


Kronik Laureline

Bayside :

Label : Victory Records
http://www.victoryrecords.com

Site : http://www.baysiderocks.com





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