Voici
enfin le troisième album du groupe de Long Island, Bayside.
Avant de lécouter on se pose beaucoup de questions, notamment
sur la tonalité de cet album qui suit le décès
de leur batteur John « Beatz » à la suite
dun accident de voiture le premier Novembre 2005.
Pour vous répondre, Bayside, reste Bayside, cest à
dire le côté joyeux de Hot Water Music, le côté
sinistre de Weezer et la mélancholie dAlkaline Trio, le
tout mélangé avec des pointes damertume propre au
groupe très soutenue par la voix du guitariste chanteur Anthony
Raneri.
Lalbum ouvre donc avec la chanson The Walking Wounded qui nous
transporte dans leur univers où les émotions se mélangent,
se côtoient, se rejettent entre elles. On y sent une tonalité
de grande orchestration, façon petit orchestre de fanfare, qui
se répète tout au long de lalbum. Le premier « single »
tiré de cet album est « Duality » c'est
un peu comme le morceau parfait de Bayside, très représentatif
de cette nostalgie propre au groupe, un refrain accrocheur, des churs
soutenus et dexcellent arrangement, une nouveauté pour
eux. On y perçoit aussi lexcellent jeu de batterie du remplaçant
de Beatz, Chris Guglielmo.
On sent également la progression de la vie personnelle dAnthony
à travers ses paroles, sur le premier album « Sirens
And Condolences » (cf. chronique) on le sentait très
désorienté, très peu sure de lui, puis ici, on
peut lécouter chanter « and Im so proud
of what I am » sur le titre « I& I ».
On y sent une progression autant musicale que personnelle.
Les points forts de cet album sont « Head on a plate »,
« Duality » ou encore le chouette morceau de conclusion
« (pop)ular Science » avec ses airs sautillants.
Je vais encore conclure cette chronique comme les autres, en disant
simplement de prêter une oreille à ce groupe qui en vaut
la peine à lheure où seul le gros son ou les pirouettes
scéniques comptent, la douceur de Bayside vous transportera dans
une autre sphère qui vous apaisera !
Kronik
Laureline
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