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Si
je m’attendais un jour à parler d’un disque comme celui-ci!
Alors ça, non alors ! Non pas que je sois un fasciste de
la musique, mais je dois bien avouer que les délire « virtuoses »
du manche ne sont plus trop ma tasse de thé, à part ceux
de Canal les 1er samedi du mois à la limite. D’autant plus
quand il s’agit d’un virtuose de la 4 cordes... Vous m’auriez
dit 6, je m’en serai à la limite sortie, j’en ai bouffé
du Vai, du Satriani et du Malmsteen quand j’était un Djeunes,
mais là, à part Stuart Hamm, Cliff Burton et Max Cavalera
(arff ça va ! C’est une boutade !), les bassistes
ne sont pas trop ma came. Et pourtant, j’avoue avoir été
légèrement bluffé à l’écoute
de cette compilation pour se faire de la tune. Bah vis les compil ont
toujours été des trucs à pigeons ! Sérieux
comment t’étais con quand t’achetais ta compile « Hit
Machine » au collège !
Bref, les compos regroupées ici le sont afin de nous faire partager
un bout de l’œuvre de Billy Sheehan en tant que musicien de
sessions et non-soliste. Les 9 plages de ce disque sont extrêmement
plaisante à écouter car toutes différentes dans
leur style ou leur atmosphère les unes des autres. Sur « Time
Enough » d’Explorers Club, on se croirai en pleine écoute
du « Passion » de Peter Gabriel, l’intro
du « Super Grande » de Niacin nous donnerai l’envie
de se remettre le « Simple Man » de Lynyrd Skynyrd
avant de débouler sur un plan plus Rock Fm ‘80s. Quand à
des titres comme « Elbow Grease » et « Sugar
Blues » de ce même Niacin on se retrouve plongé
dans des délires Fusion Jazz Rock pas piqué des vers techniquement
parlant. On retrouve également sur cette galette une petite cover
pas dégueu avec le « The Trees » de Rush
et pour couronner le tout un solo de basse de 6 minutes en version live
afin de finir de nous convaincre que le sieur Sheehan est un putain
de tueur et que ses lignes de basses font supra mal... Sachez par ailleurs
que sur les divers compos on retrouve d’autres musiciens qui ne
sont plus à présenter comme Steve Morse, James Murphy,
Mike Portnoy, Terry Bozzio, et j’en passe. Bref de quoi en savoir
d’avantage sur ce virtuose qu’est Billy Sheehan qui fut également
un temps bassiste de David Lee Roth, de Steve Vai ou de Mr Big dont
il fut l’un des fondateurs.
Kronik
Manu
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