Billy The Kill
(
An open book with spelling mistakes)


Retour de Billy The Kill avec un troisième album aux influences folk, indie et power pop. En 2009 avec son album " Joy Sex and War ", ce gars-là m'avait foutu sur le cul avec des titres forts et avec un songwriting rudement efficace. Des mélodies me restaient en tête, et c'est très rare quand on fait de la chronique au kilomètre comme moi. J'avais envie d'écouter cet album encore et encore ; et c'est bien là le signe qu'on a un putain de bon disque à se mettre entre les oreilles. En 2013 arrive enfin un nouvel album mystérieusement intitulé " An open book with spelling mistakes " autrement dit " un livre ouvert avec des fautes d'orthographes " ; d'ailleurs j'en ferai sûrement dans cette chronique. Etant un baragouineur en anglais, je n'ai pas trouvé de fautes notables dans ce disque, au contraire j'y ai trouvé des bons morceaux aux mélodies implacables, ça c'est du bon boulot de " faiseur de chansons ". Billy The Kill, c'est un " jeune vétéran " du rock en France, ayant fait partie de nombreux groupes entre punk, noise et stoner (notamment vu dans Second Rate, Billy Gaz Station, Simon Chainsaw et bien d'autres) ; ici il explore la face folk du rock. D'une ambiance plus acoustique et plus posée qu'avec ses aventures en groupe, Billy The Kill laisse parler le Johnny Cash et le Neil Young qui est en lui sans oublier de brancher les guitares hargneuses, n'hésitant pas à surprendre avec des deux reprises inattendues : " les lendemains qui chantent " des Thugs (seul titre en français dans cet album et assez proche de l'originale) et " Holy driver " de Ronnie James Dio qu'il remixe et dépoussière avec talent. Pour conclure, je pense que je vais bloquer sur ce disque autant que pour le précédent, j'attends déjà la suite. Et tout de suite un petit extrait live

Kronik Franky



Billy The Kill :

Site : http://billythekill1.bandcamp.com



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