3ème
album pour les Anglais de Bong, "Beyond Ancient Space " annonce
la couleur avec 3 titres pour 78 minutes, attention on entre dans une
nouvelle dimension.
Oui, le duo des Mike avec le petit Dave nous a encore concocté
un truc méchamment space, du bon gros sludge ultra progressif.
Je me suis toujours demandé ce qu'il fallait prendre pour voyager
avec cette musique, car oui toutes les musiques interagissent avec une
drogue, mais alors là je ne sais vraiment pas laquelle. Ils auraient
été ricain j'aurais pensé à une marijuana
du bayou, un truc limite envouté au vaudoo; mais bon si vous
savez, vous me dites. Alors, sous le déluge sonor de saturation,
nous avons donc trois mouvements distinct, avec les deux premiers très
inspirés mystique, il y un quelque chose, des sonorités
presque indienne, aller j'ose, " boudahesque " avec la voix
comme le Om tibétain. Le mélange est au départ
très troublant, puis la magie opère, et on est transporté,
il me faut vraiment cette drogues ça doit être chanmé
avec.
Les deux premiers morceaux ne font qu'un, comme une longue médiation
transcendante, mélangeant sludge et mantra. Un petit bijou de
musique, la rencontre improbable. Le troisième mouvement casse
un peu l'osmose, par un mélange assez spécial gavé
de réverbe qui fait parfois penser à un didgeridoo aborigènes,
qui sur la longueur ne donne pas autant de plénitude que les
deux précédents. C'est même un morceau plutôt
sombre comparé à la lumière céleste deux
autres. Je reste donc un peu sur ma faim avec ce dernier morceau, qui
je pense n'aurait pas dû être mi ici, mais bon, dommage.
Au final, rien que pour les 50 premières minutes, "Beyond
Ancient Space " vaut que l'on se pose dessus, c'est même
un album qui va me permettre d'émergé tranquillement le
dimanche matin, les lendemains de soirée trop arrosées,
merci Bong !
Kronik
O.S.
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