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Cela fait maintenant quelques années que CARNAGE OF THE CHILDREN
sévit dans les salles de concerts et autres café/concert
de la région Rhône Alpes. Leurs prestations remarquées,
ne laissent pas indifférent, et le combo sort son épingle
du jeu, face à la multitude de formations du même style.
Flirtant avec pas mal d'influences death venant de divers horizons,
les Lyonnais de CARNAGE OF CHILDREN nous livrent ici un premier album
bien réalisé aux compos assez accrocheuses. Obscure et
chaud, ce premier album gentiment intitulé WAY OF DARKNESS, nous
entraine tranquillement dans l'univers old school des CARNAGE OF THE
CHILDREN. C'est d'ailleurs la première réflexion que je
me suis faites, putain ça riff à l'ancienne ! Les titres
UNDER SUFFERING et INFINITY, tous droits sortis des 90's avec ces soliis
Sépulturesque. Gavé de plans trash-death à l'ancienne
comme sur le titre WAY OF DARKNESS, ce premier album est une très
bonne surprise, même si je savais à quoi m'attendre en
m'envoyant l'album dans les oreilles la première fois. Originaires
de Lyon, le quintet infernal impressionne et bluff à chacune
de ses prestations. Je les ai vus à plusieurs reprises, et à
chaque fois j'en suis ressorti ravi et convaincu. Au même titre
que sur l'album, le combo en a sous la pédale, et sur scène,
les musiciens ne viennent pas pour enfiler des perles. Ce premier album
sonne la charge et j'espère en écouter un deuxième,
un troisième, etc. WAY OF DARKNESS invite l'auditeur pour dix
titres façon Death-Trash, avec des influences bien ressenties
telles que DEATH, OBITUARY ou parfois SEPULTURA pour ne citer que les
plus anciens… Mais WAY OF DARKNESS ne se limite pas à un
hommage, et à une enfilade de riff. Il y a un gros boulot de
compos, et ça s'entend. Pas toujours évident de se démarquer
dans cette discipline, d'autant plus que ce style de musique peut paraitre
parfois assez hermétique à toute une frange du public
rock, ce qui est complètement absurde …. Bien entendu !
Longue vie à CARNAGE OF THE CHILDREN, déplacez vous sur
leurs concerts, ça en vaut le détour !
Kronik
Keef
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