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Initial ", quelle simplicité pour le nom d'un premier album,
mais que ce cache derrière ce premier chapitre ? Voici Cortez,
qui nous vient de pas très loin, la Suisse, nos cousins. Oullaaaaaah,
bref recul du hp de ma hi-fi au début du cd, et bien ouai si
t'es trop prés, t'as plus d'oreilles, " Initial " ça
bourrine, et pas petit. Cortez évolue dans un registre noisecore,
grindcore ou loud noise pour les puristes, une masse sonore omniprésente
avec des envolées de puissances et des hurlements angoissants,
comme une matière vivant, un monstre qui vient de se réveiller.
La Suisse nous a habitué à cela, Impure Wilhelmina, Knut,
Breach
voici donc la nouvelle vague suisse, Cortez, pour les Lyonnais,
c'est proche d'un Overmars ou d'un Daïtro. " Initial "
est un album qui se veut entier, les morceaux ne sont qu'une seule et
unique musique, avec différentes phases, comme une symphonie
de classique avec un chef d'orchestre fou. Car quand Cortez vous attrape,
il vous agrippe violemment et ne lâche pas prise, une fois dedans
plus rien à faire, la mâchoire du phénomène
ne se réouvre jamais, plus de lumière, le noir absolu,
personne ne sera épargné.
Amis amateurs de sensations, viens te faire peur avec Cortez
Kronik
O.S.
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