D
4
( 6 Twenty) |
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Ils
nous arrivent tout droit de New Zealand et ils aiment la fureur du punk
et les guitares rock'n roll. Onze ans après la mort de Johnny Thunders,
l'héritage garage "à fond les amplis" est encore
reparti à la conquête du monde et ça sans avoir changé
son fusil d'épaule, ni sans être tombé dans le panneau
d'une quelconque mode commercial (
enfin presque). Les D4 s'en contrefoutent et sortent leur premier album (un premier vinyle 45 T est sorti en 2001). A l'écoute de ce disque, on se surprend même à chanter très vite spontanément certains refrains "come on! come on!" ou "get up ! get up !": la preuve est là, c'est un bon album qui fait taper du pied, et j'entends déjà certains rirent doucement et là je leur dirai le dicton préféré des D4 : "be rock'n roll motherfucker", et c'est même plus un dicton c'est carrément la ligne directrice de l'album. La chanson numéro 1 pose d'emblée les marques et on trouve directement l'énergie qui te saute à la gueule et qui ne te lâchera pas avant la fin du cd. Les titres s'enchaînent à merveille, on ne reste pas dans le garage punk basique, nos 4 jeunes gens savent aussi relever le niveau en faisant "groover gravement" les chansons ou en donnant des accents 70's (utilisation d'orgue Hammond sur certain titres). D'avantage influencés par le punk anglais que par le punk américain, l'album présente des compos originales et des reprises dont une de Guitar Wolf (les japonais déglingués), une des Scavengers (groupe mythique punk-rock made in New Zealand) et une de Johnny Thunders (ça sent l'hommage) et malgré tout l'ensemble a une unité simple et efficace, les reprises ont l'air de compos originales et les compos ont l'air de reprises et vice et versa un premier album réussi. La Nouvelle-Zélande est donc une nouvelle destination à inscrire sur nos mappemondes rock 'n rollienne. Kronik by Franck |
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D 4 : Flying Nun Records |
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