Victory
Records nest aux yeux de beaucoup, plus le label quil a
été jadis. Et pour cause ! Après laffaire
"One Life Crew" et lintégration de quelques combo
aux mèches un peu trop longues, le label de lami Tony Brummel
se voit subir les foudres des amateurs de hardcore les plus teigneux.
Et pourtant, ce fameux label propose toujours des groupes et des albums
assez brutaux comme en témoignent entres autres le "Assassins
In The House Of God" dAll Out War, mais aussi "War Of
Aggression" dA Perfect Murder, ou encore le "In This
Life Or The Next" de Damnation AD dont il est ici question, et
qui marque le retour discographique pour cette sorte de "légende"
du metal/hardcore, que lon avait dailleurs pu applaudir
lannée dernière au Hellfest. Cela fait tout même
8 ans que le groupe na rien sortis et leur retour fait tout de
même plaisir. Mike DC McTernan est toujours aux manettes aux côtés
dAlex Merchlinsky à la basse, de KO à la guitare
et dun certains Colin Kercz qui nest autre que le batteur
de Most Precious Blood. Et ça fait dautant plus plaisir
quils ont lair de bien se porter à première
vue. Toujours emprunt de ce métal hardcore sludgy, la musique
du combo de Washington est du plus bel effet : à la fois
percutante, accrocheuse, groovy, malsaine avec le chant caverneux de
lami Mike pour chapoter le tout. Et pour rendre le tout encore
plus attrayant, il est à noter une belle brochette dinvités
comme John Henry de Darkest Hour, Carl Buechner dEarth Crisis,
Wes Eisold de Give Up The Ghost, et enfin Pete Wentz & Patrick Stump
de Fall Out Boy qui font une apparition remarquée sur le très
radio oriented "If I Could Remember". Autre chose assez frappante :
la prod globale du disque. Il savère que le son est un
peu crade, assez inhabituel pour une production Victory ou pour notre
époque plus généralement, mais jen viendrai
à dire que ça fait du bien, le tout sonne plus brute et
donne un petit côté attrayant pas dégeu !
"In This Life Or The Next" nest au final pas lalbum
de lannée, ni un incontournable mais il a le mérite
dexister et se laisse écouter et réécouter
avec le plus grand plaisir.
Kronik
Manu
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