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Au départ
de cet album tant attendu, deuxième signé chez Victory
Records, Darkest Hour nous semble calmé, mais tout en gardant
sa pattounette bien à eux, guitares mélodiques, et voix
criée et torturée.
L'album commence par "With a thousand words to say but one"
qui démarre par une ambiance aérienne et suit ce mouvement
tout le long entre rythme saccadé et moment posé. On est
pris aux tripes lorsque le tout redémarre, on pourrait s'attendre
à plus de rythme mais il semblerait que les Américain
font de cet album une oeuvre plus mature et plus aboutie, plus expérimentale
et plus recherchée.
On reconnaît très bien le groupe sur la plupart des morceaux
même si de manière générale ils sont moins
agressifs que sur "Hidden Hands of The Saddist Nation". Sur
" Convalescence " on peut sentir une baisse de rythme, on
peu entendre une voix plus claire du chanteur, il ne va pas jusqu'au
chant clair mais c'est pas loin !
"This Will Outlive Us" démarre sur un incroyable solo
à n'en plus finir, nous montrant que le groupe n'a pas perdu
ses racines rapides et agressives, on les aurait presque cru perdus
dans le monde Emo. Le reste de l'album s'enchaîne sur cette ambiance
bien propre au groupe malgré une touche négative sur le
morceau "Pathos", à la guitare acoustique ...
Le point fort de cet album est selon moi "These Fevered Times"
qui représente bien le groupe pour ceux qui veulent les découvrir.
Pour conclure, "Undoing Ruin" reste un bon album mais pas
le meilleur de Darkest Hour, lespetits énervés de Victory
Records se sont un peu calmé !
Kronik Laureline
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