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Qui
a dit que Victory Records calmait le jeu? Alors ?
Et bien pour calmer tout les détracteurs, voici Darkest Hour,
une des dernières signatures du label hardcore de référence.
Venus de Washington, ils vont en réchauffer plus d'un les petits
de Darkest Hour. Dans un style indéfinissable qui mélange
des riffs résolument death aux accents hardcore-punk old school
avec des pointes de trash speed, c'est une vraie tornade. Ca joue vite
et ça joue bien, ça fait mal et on aime. Côté
genre, c'est le petit mixe d'un Poison The Well version " the Opposite
" pour la voix et la lourdeur avec une touche trashy à la
GodBelow ou Atreyu et des passages death proche de vieux Morbid Angel.
Soit vingt années de métal dans tes oreilles, attention
âmes sensibles s'abstenir, c'est du violent et ça ne s'arrête
pas une seconde.
Darkest Hour a réussit à créer une atmosphère
pesante et obscure avec un son lourd et noir. Quand le Black métal
essai d'atteindre une certaine dimension malsaine et mélodique
à la fois, qui pour ma part me laisse de marbre, " Hidden
Hands Of a Sadist Nation " atteint des sommets, une folie furieuse
d'où sort des mélodies enivrantes. C'est très fort,
et loin d'être évident, car la puissance est toujours là
!! Finit les pseudo métalleux chevelus et peints qui se disent
dignes héritiers du renouveau métal à clous, la
voilà l'évolution parfaite. Sachant maîtriser les
émotions dans une sauvagerie calculée pour toucher en
profondeur, Darkest Hour va révolutionner ce petit monde trop
tranquille. Et peut-être qu'ils deviendront les Neurosis du genre.
Kronik O.S.
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