Qu'est ce qu'ils ont bien évolué les petits de Dead Poetic
!!
Non content de faire ce nouvel album chez Century pour l'Europe et chez
Tooth and Nail aux Usa, ils ont pris une ampleur musicale remarquable.
Après un « new Medecin » chez Golf, ils
arrivent avec « Vices » entouré de Chino
Moreno auteur et guest vocal sur deux morceaux), et d'Aaron Sprinkle
à la production. Déjà, là, ça calme,
mais si je vous dis qu'ils sont la relève établie des
grands groupes de post-grung comme Pear Jam, Soudgarden... et bien ça
en dis long. En général, ce genre ce n'est pas ma came,
et pourtant ce « Vices » m'a prit à la
george. Brandon est impressionant au chant, il frôle les plans
mélodiques désormais cult de Boysetsfire tout en ayant
la profondeur d'un Maynard de Tool, d'ailleurs les compositions sont
rock mais très mélancoliques, là aussi on sent
un esprit Toolien, mais sans s'endormir dans le truc, Dead Poetic a
su garder l'énergie, là encore comme un Boysetsfire. « Vices »
par sa légerté et sa profondeur, c'est un véritable
voyage dans une autre dimention parfois tendre et douce, parfois furie
et violence. Comme je le dis souvant avec certains albums, celui-ci
en fait partie, c'est un tout, je ne me suis pas arrêté
sur un morceau en particulier, c'est l'ensemble qui m'a prit. C'est
un album qui fait « voyager », on s'oublie dedans,
se retrouve dedans, on vogue, navigue dans cette ambiance bizarre, attachante
et malsaine. Si vous ne l'avez pas encore compris cet album m'a touché
et c'est rare, donc je vous laisse faire votre choix, moi j'ai déjà
mon cadeau de Noël pour cette année.
Kronik O.S.
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