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Première piste de l'album et première mise au poin(g)t
avec DEVILDRIVER et son BEAST tout droit sorti des fourneaux. Première
mise au point (décidément) oui , et première constatation,
je sens que le quintet de Santa Barbara va gravement me lasser, même
si le groupe m'a carrément convaincu en concert. Je peux écouter
beaucoup de styles de musique différente, mais quand ça
ne passe pas, ça ne passe pas. Alors que dire ? Que tout d'abord
sur cet album, tout y est superbement exécuté, à
commencer par la batterie de John Boecklin et sa frappe furieuse et
précise, qui je crois à lui seul vaut le détour.
Son instrument est mixé à la perfection. Bien entendu
le reste suit carrément. Le chant de Dez Fafara est particulièrement
réussi et convaincant, sans parler du son des guitaristes de
l'album qui est superbe. Ce qui ne convainc pas en fait se sont les
compos … (sic) ! Mais qu'est-ce que c'est lourdingue à écouter...
D'un côté il y a des groupes comme SOUTHERN FRONT qui pondent
des albums d'enfer avec peu de moyens, et d'un autre côté,
les grosses pointures de DEVILDRIVER qui sont capables de concocter
un album à la limite du super-moyen-limite-pas-top avec une production
digne de la finale du superbowl … Cherchez l'erreur. Mais revenons-en
à nos moutons. DEVILDRIVER n'en est pas à son coup d'essai
et propose ici douze titres au son énorme, avec certaines compos
assez prenantes comme le titre d'ouverture DEAD TO RIGHTS, ou TALONS
OUT qui rappellent souvent que j'irai bien m'écouter un album
pourri de SOULFLY. Assez inégale dans la tracklist, puisque DEVILDRIVER
passe par pas mal de phase artistiques avant d'en finir avec ce BEAST,
le combo embrasse beaucoup de styles différents, ce qui permet
de respirer un peu ou de suffoquer. Au choix. Autant vous dire que je
n'en suis pas sorti indemne… Dommage, j'avais adoré en live,
mais après avoir écouté plusieurs titres d'autres
opus puis cet album, je crois que je peux dire que comme pour le chou-fleur,
je n'aime pas. Et pourtant j'y ai gouté.
Kronik
Keef
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