Dirty Americans
(Strange Generation)

Petit résumé des épisodes précédent, qui sont les Dirty Americans ?
Petit flashback : en 2000 sortait « Sons of the pioneers » d’un certain Workhorse movement… album très réussit de neo/rock/metal pourtant passé inaperçu ! Une tournée américaine et la perte de 2 musiciens plus tard (dont
un des 2 chanteurs), le groupe change de patronyme mais également de style.
Oublié le chant limite rap et agressif de Workhorse movement, oubliés les rythmes metal… The dirty americans fait du rock n roll pur et dur. Du rock' n roll qui sent bon la fumée d’un pub et les soirées bien arrosées ! Et oui,
le groupe assure une mixture rock stoner des plus agréables. Finalement,
ce n’est pas une surprise quand on sait que le 1er single de leur précédent groupe se nommait «Keep the sabbath dream alive »… C’est un véritable retour aux sources, au rock psyché et énervé à tendance hippie. Le tout appuyé par une pochette et un artwork digne d’un Cream ou d’un Jimmy Hendrix, power flower à souhaits. Ainsi, les dirty americans nous font penser au MC5, aux Stooges et à tout ces groupes qui ont su faire vibrer nos parents il y a quelques années.
Ca larsen et ça groove tout au long des 13 titres de cette galette et comment ne pas s’imaginer au volant d’une Ford Mustang décapotable en pleine Death Valley sur des titres comme « No rest » ou « Strange generation ». Mmmmmmmm ça sent bon les grands espace américain, les virés entre potes et la pédale fuzz ! Ajoutons à cela une très bonne production, un chant que l’on dirait d’époque et des riffs de guitare bien gras, voilà donc un album très réussit même si on a parfois l’impression d’avoir déjà entendu milles fois ce type de musique… et alors ? A l’instar d’un The Darkness qui a réussit avec maestria à ressusciter les fantômes des 70’s anglaises, les Dirty americans nous exposent ici une synthèse du rock «enfumé» qui a forgé ce qui est la base de notre rock/metal moderne. Peut on s’attendre à un revival rock n roll ? Avec des passionnées tel que les Dirty americans, les Queen of the stone age et autres Unida, pourquoi pas ! Aller hop, un dernier pti « Dead man » pour faire peter les enceintes de la plage arrière !


Kronik Dachief




Dirty Americans :

Label : Roadrunner Records

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Site Web : http://www.dirtyamericans.com






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