|
Tu veux
du Doom du vrai? Du Stoner bien gras ?
Et bien voici Doomriders de Boston. Tel une chevauchée infernale
dans un enfer pavé de cadavre jonchant le sol "Blackthunder"raisonne
sur ce qui reste de l'immense terre ou se combat épique fut mené
avec rage
euh excusez moi de ce début, je viens de me perdre
dans mes pensées en écoutant une fois de plus " Voice
of fire ". Quel plaisir que cet album, ce stoner lourd gavé
au doom métal, enfant bâtard d'Entombed et Down, croisé
avec les restes du couple Danzig - Sleep Dopsmoker. "Blackthunder"
porte bien son nom, je l'ai pris, l'éclair, et il est vraiment
noir, haineux à souhaits. Ne respectant rien, semblable à
ces gros corbeaux de champs de batailles, il n'attend qu'une faiblesse
de votre part pour vous engloutir. Une fois de plus Nate Newton (Converge),
montre l'étendu du ravage de son esprit, avec comme acolytes
d'aventure, Jebb Riley (Disappearer), Chris Belavaqua (Hallraker) et
Chris Pupecki (Cast Iron Hike). Jamais le rock n'est allé aussi
loin, imaginez nos suisses de Houston Swing Engine avec un son encore
plus lourd et gras, servis par une voix rugueuse et railleuse qui fait
passer Lemmy (Motörhead) pour un enfant de cur. Le son de
"Blackthunder" est lui aussi redoutable, avec Kurt Ballou
aux manettes il fallait si attendre. Le design à la fois Misficien,
et Fourth dimension, ne demande qu'à s'exprimer, prendre vie
est dévaster tout sur son passage. Amateurs de fureur, fou de
vrai rock, cet album est pour vous, moi je me casse me le remettre encore
et encore
Kronik
O.S.
|