Après deux ans d'attente voici « United »
le sucesseur de « The book of the heavy métal ».
Que de changements, le line up tout d'abord, où le seul rescapé
est le leader Niklas Isfeldt. Ensuite, sa voix, avec désormais
l'interessant mélange d'un Bruce Dickinson dans les phrasés
avec un Andi Deris d'Helloween et d'un Zoli d'Ignite, le tout donnant
un sacré mix. Petit nouveaux désormais bien implanté
de la deuxième vague du heavy, avec Hammerfall, In Flames et
consort, Dream Evil réussit la performance de rester constant
avec un changement de line up aussi important.
Avec Fredrik Nordström aux manettes, c'était déjà
un atout, mais ça ne suffit pas pour faire un album qui tienne
la route et arrive au niveau d'un « The book of the heavy
métal ». Plus rock et brut que la plupart des autres
groupes du style, parfois seule la voix est vraiment heavy mélodique,
alors que les riffs restes 100% métal voir hardrock pur. Pas
de miracle cependant, cet album est bon, mais pas transcendant, et c'est
bien car je suis fan des voix en générale que je dis ça.
Car il faut le reconnaître Niklas déchire par les variantes
et les phrasés impromptus qu'il arrive a sortir de derrière
les fagots.
Seule véritable lian de l'ensemble, sa voix, dirige comme un
chef d'orchestre tout l'album, sans cette maîtrise et ses cadances
rythmiques, on aurait pu se lasser rapidement. Mais « United »
tient la longueur est cela n'était pas gagner, et les relents
hardrock à la Accept et autres font alors vraiment du bien au
heavy mélodique de Dream Evil.
« United » est un album de heavy assez surprenant
niveau vocal, qui mérite que l'on porte une oreille attentive.
Certes, on est loin du tube mélodique au refrain dévastateur,
mais l'interêt de l'album n'est pas là mais dans ses nombreuses
subtilitées de chants ça et là.
Kronik O.S.
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