Duster 71 revient
avec "size does matter", deuxième recueil de rock furieux
et paillard. Trois ans après " go baby go go ", ce
deuxième album montre un groupe en évolution mais qui
n'a pas changé de direction : c'est-à-dire le rock, le
rock, le rock. Ils ont étoffé le son, peaufiné
l'écriture pour obtenir un album plus nuancé ; les chansons
font maintenant plus de minutes et ils ne craignent plus de faire "
tourner le riff de guitare " pour chercher la transe rock'n'rollienne.
Mais à part ça les choses n'ont pas trop changé
; ils seraient revenus avec un nouvel album jazz progressif, j'aurai
crié à l'usurpateur
Duster 71 c'est une machine
qui tourne depuis 2004.
Formé entre Montréal et Grenoble, ils ont trouvé
comme langage commun le goût du rock authentique, ne parlez pas
de rock vintage, ce n'est pas une affaire de mode et de tendance ; pour
eux c'est un mode de vie immuable et ancestrale. Le but final est de
prendre du fun sur scène et c'est ce qu'ils font ; je les ai
vus plusieurs fois en live (notamment avec Firecrackers ou les Breastfeeders
)
et c'était à chaque fois comme s'ils donnaient le dernier
concert de leur vie, ils mettent du cur à l'ouvrage pour
fêter la grande messe rock n'roll. En bref un bon deuxième
album pour retrouver le chemin des clubs où l'on tape du pied
en écoutant AC/DC jusqu'au bout de la nuit.
Kronik
Franck
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