Voici
Elephant Mountain, rien a voir avec l'album magique de 1969 des Youngbloods,
où bien, si sûrement que le nom de ce groupe Américain
de Syracuse vient de là, car " The last days of planet Earth
" fleur bon le rock 70 avec un côté du sud fortement
prononçé.
En effet, Elephant Moutain nous offre une première réalisation
très southern rock, le tout gavé au heavy 70s, en gros
c'est le mariage de Lynyrd Skynyrd et de Deep Purple. " The last
days of planet Earth ", c'est du très sympatique car comme
vous l'avez deviné, c'est le meilleur de ces deux groupes que
nous donne Elephant Moutain, du rock sudiste folkisant comme seul savait
le manier les Lynyrd jusque là, et des envolées métalisantes
gavés à l'Harmond façon 70s dans la pure ligne
d'un Deep Purple.
Une sacrée découverte que je viens de faire, car ce groupe
est jeune c'ets le premier album, jeune ? certes, mais avec des vieux
dedans, car on retrouve deux acolytes de " Band New Sin ",
le chanteur Joe Altier et le guitariste Brian "Slider" Azzoto,
ainsi que Lewk Detor à la batterie et John Hanus le leader et
guitariste, Dave Hoyt à la basse et pour finir Lou Segreti aux
claviers/orgues. Donc des anciens qui savent ce qu'ils font, car c'est
ce qui percute pour un premier album c'est le niveau et la composition
qui sont brillants !
Je suis dans une phase très stoner vous allez le voir dans les
quelques chroniques que je vais pondre, et c'est un plaisir de tomber
sur un album comme " The last days of planet Earth ", ça
vous prend les tripes, ce petit quelque chose de pas vraiment explicable,
mais qui vous fait sourire et sentir que vous prenez en fait du bon
temps, et bien voilà Elephant Mountain c'est ça du bon
temps, du bon quoi, du vrai et ça change.
Kronik
O.S.
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