Retour
du combo métal tendance indus de Los angeles, j'ai nommé
Fear Factory avec leur 9ème album " The Industrialist ".
Pour commencer soyons honnête, je ne me suis pas remit de "
Demanufacture " alors ils ont toujours un sérieux handicap
avec moi, surtout avec leur dernier album " Mechanize " en
2010.
Passé la longue entrée en matière avec le titre
eponyme, on se dit ça envoie toujours certes, mais pas de changement,
ça va être long. Mais passé ces 6 premières
longues minutes, un nouveau visage apparaît, et je ne vous cache
pas mon soulagement, avec des riffs et des rythmes plus cadencés,
on pense d'ailleurs à du bon Prong par moment, auraient-ils enfin
retrouver la vibe d'hantant ?
Oui et non, je m'explique, ce nouvel album pousse tout plus loin, et
ça le fait. Les plans métal-indus sont tranchants et ultra
agressif, chose que l'on n'avait pas vu depuis longtemps, et les plans
chantant sont limite symphoniques à l'extrême, idem pour
les prods ou nappes qui se modernisent façon cold wave moderne.
Vocalement Burton atteint un niveau que je n'attendais pas avec des
mélodies nouvelles et intéressantes, bizarre quand c'est
Within qui fait ça, ça me gonfle mais avec Fear ça
passe plutôt bien. Le décalage des deux est très
intéressant et pousse dans l'extrême par le décalage
improbable. Cet album n'est certes pas comme les premiers, mais contrairement
aux autres, je trouve qu'il apporte des trucs, il a une couleur très
particulière, et ça donne de la fraîcheur à
ce groupe qui avait tendance à se répéter parfois
dans le mauvais d'ailleurs.
Bref, " The Industrialist " est un bon album avec se je ne
sais quoi d'attachant, sûr que les fans seront aux anges, j'en
connais une qui dois trépigner, hein ma Nath, les autres découvriront
un nouveau visage de Fear Factory, et les plus jeunes auront leur première
rencontre avec l'indus métal de LA.
Kronik
O.S.
|