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Archetype ", nouvel album de Fear Factory. Avec cette galette,
on peut s'attendre à deux choses : soit c'est l'un des gros morceaux
de cette année 2004
ou alors, on aura la confirmation que notre Fear Factory d'antan est
bien mort (surtout avec le dernier Digimortal bien moyen) avec le départ
de son boulimique ex-gratteux, Dino Cazarès. En effet, courant
2002 c'était déjà Burton C.bell qui
s'en alla vers de nouvelles aventures suite à des embrouilles
avec mister Cazarès, puis celui-ci fît également
ses valises quelques temps plus tard, ce qui motiva notre ami Burton
à revenir au sein de l'usine de la peur. Du coup le poste de
gratteux vacant, c'est Christian Olde Wolbers, le bassiste qui prend
la 6 cordes et se fait remplacé à la basse par Byron Sroud
qui oeuvre également au sein de Strapping Young Lad.
Donc voilà, c'est donc 2 ans plus tard que ce nouvel opus de
Fear Factory arrive dans nos bacs préféré, avec
en l'occurrence une version limité digipack double cd (l'album
+ un dvd) du plus bel effet. Concernant la musique, l'album commence
par un hymne Fear Factorien dans la plus pure des traditions avec "
Slave Labor " : jolie nappe de sample, bon riff de gratte, double
grosse caisse, et cette voix si caractéristique de Burton. S'en
suit un titre énorme, " Cyberwaste ", très Brujeria
selon moi, très agressif, puis vient " Act Of God "
et cette superbe intro de batterie nous confirmant que Raymond Herrera
n'est pas tombé de la dernière pluie techniquement parlant.
On ne va pas se taper une description de chacun des titres, mais pour
résumer un peu, ce disque se fait à la fois brutale comme
sait le faire Fear Factory mais aussi planant et aérien comme
sur " Archétype " ou " Human Shields ", autre
marque de fabrique du groupe, avec pour conclure une petite cover en
hommage à Nirvana et à Kurt avec " School ".
En tout cas, un bien bel album, qui fait renaître Fear Factory
de ses cendres, qui ravira les fans de " Demanufacture " et
d' " Obsolete ", et qui est d'ores et déjà l'un
des albums indispensables de cette année 2004.
Kronik Manu
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