Gojira
(From Mars To Sirius) |
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On prend
les mêmes et on recommence. Les mêmes ? Oui, d'une part
moi, Manu, chroniqueur amateur chez Hammerock, et d'autre part Gojira,
groupe issu du terroir landais qui a précédemment accouché
de deux splendides albums ( " Terra Incognita " et "
The Link " ) et d'un DVD live (" The Link Alive ") il
y a quelques mois. Les mêmes, et le même problème
que pour la chronique du DVD suscité, à savoir, un manque
certains d'objectivité, tant ce groupe m'a conquis par le passé,
que se soit discographiquement ou scéniquement. Peu importe finalement,
et je vais par conséquent m'efforcer d'être le plus honnête
possible. C'était donc avec une impatience énorme que
j'attendais et que nous attendions ce 3ème album ! Fraîchement
signé chez Mon Slip, label des Têtes Raides, Gojira nous
offre donc " From Mars To Sirius ", nouvel opus qui risque
fort de faire trembler l'univers musical pour enfin permettre au groupe
de faire ce pas de géant, tel Godzilla (ouais je sais, facile
!), afin de s'affirmer auprès des autres pays européens
et de finir d'enfoncer le clou sur sa réputation dans nos contrés.
Vous l'aurez donc compris, ce 3ème opus est donc une pure merveille
! La cover est déjà une réussite, dans la lignée
de ce que Gojira nous a toujours proposé, des covers épurées,
mais néamnoins très belles et éfficaces, loin des
clichés propre au style " métal ". Musicalement,
dès les premières notes de " Ocean Planet ",
nous savons de suite à qui nous avons affaire, Gojira reste Gojira.
Toujours aussi " Lourd ", " Groovy ", " Technique
", " Brutal ", " Fin ", " Original "
et " Intelligent " ... Gojira a su développer toutes
ces qualités pour nous offrir le meilleur de lui-même,
tant dans l'agressivité que dans les ambiances. Même si
l'on retrouve quelques riffs de guitare proches des deux précédents
opus, Gojira ne se contente donc pas de nous servir du réchauffé,
l'évolution est incontestable. Si " The Link " pouvait
parfois être difficile d'approche, " From Mars to Sirius
" est beaucoup plus accessible, aboutit mais aussi plus homogène,
même si aux premiers abords l'homogénéité
ne semble pas de mise. En effet, Gojira n'a d'une part jamais été
aussi agressif et n'a d'autres part jamais été aussi reposant
que sur cet album. " Backbone " est sans doute l'un des titres
les plus brutaux du répertoire du groupe, un savant mélange
de Loudblast et de brutal-death à la Morbid Angel, alternant
lourdeur et rapidité déconcertante. " From The Sky
", " Where Dragons Dwell ", " The Heaviest Matter
Of The Universe " sont quant à eux de véritables
voyages à eux seuls, où s'entremêlent divers univers
musicaux, black, trash, death et parties plus mélodiques voir
atmosphériques... Puis vient le déroutant " Unicorn
", un titre " extra terrestre " qui se veut vraiment
décalé du reste de l'album. Ce morceau reste d'ailleurs
pour moi l'une des plus belles réussites de l'album, avec sa
mélodie de guitare et ses " chants " de baleines...
Je parlais d'intelligence, en voilà un exemple on ne peu plus
approprié. Gojira réussi à nous sensibiliser avec
des choses pas forcément complexes, qui auraient pu nous paraître
d'un intérêt limité mais qui au final nous émerveillent.
Comme quoi, on a beau joué les durs en écoutant Slayer...
Kronic
Manu |
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Gojira
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