Voilà un album que j'attendais tout particulièrement "
Light Out ", le 3ème album des Suédois de Graveyard.
Pour la petite histoire, un jour un pote débarque, Benny, et
met leur précédent album " Hisingen Blues "
dans ma platine, et se fût le choc, puis la transe, en gros la
claque magistrale, celle que l'on ne prend qu'une à deux fois
par an. Vous l'avez compris, Graveyard n'est autre que le meilleur groupe
de stoner psyché rock actuel.
C'est donc avec une certaine appréhension mêlée
de frénésie que je m'apprête à
. Non
mais, arrêtes de déconner t'as foncé dessus comme
un putain de bourrin dès que tu l'as vus ouai
.Comme un
tolard à perpette s'évadant qui croise une infermière
!! Oui, Graveyard c'est un peu une drogue tu vois, tu ne peux pas résister.
Quand je pense aux accros qui me lisent là, et qui pensent :
" putain mais il va se magner de nous dire ce qu'il donne ce nouveau
Graveyard bordel !!!! ", oui Graveyard rend fou, et presque animal,
car pour qui y a goutté, c'est un besoin psychologique désormais.
Alors oui, ooh oui, ooh que oui, c'est de la bonne, " Light Out
" est aussi bon qu'" Hisingen Blues ", mais en différent.
Ce nouveau Graveyard est plus brut, avec moins d'arrangements et autres
effets, ici on plonge dans l'essentiel, ça swingue, ça
emporte et ça enivre. Alternant les morceaux pêchus et
les mélopées psychotico-bluesy, Graveyard vous emmène
dans son entre pour mieux vous dévoré de l'intérieure.
Oui, des le deuxième morceau " Slow Motion Countdown "
c'est finit pour vous, le piège se referme et la voix magique
de Joakim vous hypnotise. A la fois puissant et sensuel, " Light
Out " pousse à l'extrême les niveaux jusqu'alors atteint
par le groupe. Les chansons nerveuses deviennent incisives, et les plus
mélancolico-mélodiques deviennent de redoutable hymne
à la douceur obscure, comme le très Doors " Hard
Time Lovin " qui aurait pu être sur " Waiting For The
Sun " ou le très Floydien " 20/20 Tunnel Vision ".
Bref, je viens de nouveau de me prendre une claque extrême, oui
même préparé à la chose, mon esprit c'est
encore fait prendre. Oui, on peut dire que je suis faible face à
Graveyard, je pourrai en blâmer Benny, mais c'est pour mon bien,
alors je lui dis merci, ooh merci mon Benny de m'avoir mi entre les
mains ce groupe, je t'aime. " Il faut rendre à César
ce qui est à César ", aucunes allusions entre la
cape rouge de l'empereur et la Red Carpette de Ben.
Bref, si tu as aimé " Hisingen Blues " et bien fonces
sur " Light Out ", mais si tu n'as pas aimé et bien
t'as vraiment un goût de chiotte, purge tes oreilles voir brûles
toi la cervelle, en gros va chier, car tu ne sers à rien si tu
ne vois pas la puissance de ce machine, le bonheur qu'ils te donnent
comme ça gratos en quelques notes. Niveau plénitude et
sérénité, il y a Dieu alias Jimi Hendrix et ses
disciples comme Led Zeppelin ou Graveyard. Alors il ne te reste plus
qu'une chose à faire, fonces dans leur univers obscure, plonges
au plus profond de leur son, quand c'est bon il faut se laisser faire,
comme disait un grand penseur Grec, " il n'y a pas de mal à
se faire du bien " ou bien c'est peut-être Rocco.
Kronik
O.S.
|