Beaucoup moins
accrocheur que le reste de l'écurie THE SHOTBLOCKERS, GRIZZ présente
son album MENTAL ABUSE, comme étant, je cite, how to melt rock
and rap into an explosive combination. "Mental Abuse" contains
seventy minutes of music chronicling the ups and downs of life.. Pourquoi
pas ? Mais votre serviteur, grand amateur de rap et culture Hip Hop
depuis de nombreuses années, n'y a pas cru un seul instant. Tout
comme DIGGY, mais en pire, l'album ne décolle jamais vraiment,
propose des titres métal-rap au son un peu trop néo-foutage-de-gueule,
du genre marque de fabrique made in ILL ROC RECORDS, mais malheureusement
la sauce ne prends pas. Imaginez le chant insupportable de FRED DURST
sur des instrus métal même pas digne d'EVANESCENCE
Et ben là on y est à peu près. Les titres s'enchainent
durant 19 pistes assez inégales, et on s'y perd très rapidement.
J'ai rarement trouvé mon compte sur cet album. Même la
reprise musclée de KNOCKIN ON HEAVENS DOOR, ne redore pas le
blason de GRIZZ, bien au contraire
Le son est trop surfait, mielleux,
sonne comme des prods digne de ce que diffuse Skyrock, et ne vaut malheureusement
pas le temps de s'y attarder. GRIZZ " se la raconte trop ",
comme sur le titre WASTE TIME, insupportable
N'est pas d'or, tout
ce qui vient de NY city
Kronik
Keefran
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