Résumer Hatebreed en quelques lignes, c'est assez simple puisqu'en
l'espace de quelques années, ce groupe est devenu la référence
mondiale en terme de Hard Core Metal. Autrefois proche du son d'un Madball
ou Merauder, les " petits " gars du Connecticut ont sur chaque
album rajouté une teinte metal qui flirte indéniablement
du coté des Machine Head, Soulfly et autres bêbêtes
à poil durs du paysage metal.
Hatebreed nous livre donc 2 albums en 2009. Tout d'abord il y eu "
For the lions ", album de reprises metal, hard core, punk, trash
que je trouve pour ma part relativement réussit, même si
on y trouve à boire et à manger
mais il présente
dans ces covers une facette très metal du groupe
facette
archi présente dans le second disque auquel nous avons à
faire : Hatebreed.
A la première écoute, le grand fan d'Hatebreed et de Jamey
Jasta que je suis n'a pas tout à fait compris ce qu'il lui arrivait.
Les 3 premiers morceaux passent comme une lettre à la poste,
efficaces et puissants, même si peu originaux. Et c'est à
partir d'ici que le ton se fait différent de tout ce que l'on
connaissait du groupe. 4eme titre, Jamey Jasta
.chante ! Ce côté
nouveau que l'on retrouve par ci par là tout au long du disque
(mais pas omniprésente) est parfois surprenant, parfois très
à propos mais aussi de temps en temps chanté de la main
gauche (No halos for the heartless)
et pour lequel on ne peut s'empêcher
de penser à un illustre chanteur et icône du metal actuel,
Rob Flynn. Mais n'est pas Mr Flynn qui veut et cette petite évolution
musicale dans l'univers d'Hatebreed parait souvent très déconcertante.
Ayant beaucoup discuté de ce disque avec des collègues
fans ou non fans du groupe, il m'est très difficile de trancher.
Nous avons ici affaire à un bon disque, varié, puissant
et très bien foutu mais malgré tout très en deçà
des 2 précedents opus originaux du groupe, les petites bombes
imparables que furent (et sont !) Supremacy et Rise of the brutality.
Ce disque est en général bien plus orienté metal,
lorgnant parfois du côté des collègues de Slayer
sur " As damaged as me " par exemple ou Metallica sur l'instrumental
"Undiminished ". A signaler également que le disque
s'achève sur une cover de ces derniers Metallica, " Escape
" reprise à oublier, c'est un conseil
Comme tout album un peu " différent " ou présentant
une évolution dans le son et la carrière d'un groupe,
les sensations et les avis sont partagés, et qui dit avis partagés
dit : écoutez ce disque, faites vous une opinion, cela sera la
meilleure des choses à faire
Kronik
Bapt
|