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Enfin,
pourrait-on dire
Après trois ans d'absence discographique (ou presque) et les
1er parties de Linkin Park et Papa Roach à travers le monde le
sextet le plus inspiré de la fusion moderne revient avec Blackout.
Véritable légende vivante aux Etats-Unis, Hed(pe) n'a
pourtant pas reçu le succès qu'il mérite et cela
malgré leur signature chez Jive (label de Britney Spears) et
l'amitié qui les lie à des groupes comme Korn ou SOAD.
Encore plus surprenant lorsqu'on connaît : la qualité musicale
du groupe (et notamment sur scène), la finesse des arrangements,
la perfection des enchaînements,ou tout simplement la maîtrise
des styles abordés ajouté aux talents et à la technique
de Jarhed Gomez, la faute à pas de chance peut-être
A noter l'arrivée de Sonny Mayo ancien guitariste de Snot et
d'Amen qui apportera sûrement beaucoup de punch et de riffs surprenants
au groupe d'Hunnington Beach, tout en respectant son identité
musicale. Commençons par la pochette qui est très déconcertante
par rapport à celles des deux 1er albums et s'insert dans la
lignée de tout ce qui se fait en ce moment, ça fait traqué
Côté son, la première écoute fait elle aussi
un peu flippé, mais où est donc passé l'inspiration
géniale de " Jesus of Nazareth " (Broke) ou de "
Ken 2012 " (Hedpe), cette intelligence de la composition qui en
faisait un groupe unique ?
Rassurez-vous, chaque nouvel album Hed(pe) choque l'oreille et remet
en cause sa musique pour un résultat saisissant. Seulement cette
fois ci la ressemblance avec Korn, SOAD ou Linkin Park, parfois flagrante,
porte une zone d'ombre au tableau : Hed(pe) voudrait-il vendre beaucoup
plus de disques ? A priori oui et malgré des compositions toujours
aussi fluides et entraînantes, il semble que le groupe se soit
un peu trop imprégné du style impersonnel made in California
tendance Ouest Coast. Ce nouvel opus est un album très mode,
un espèce de Limp Bizkit (la classe en plus) qui fera sûrement
explosé le groupe et ceci malgré la manque évident
de promotion.
Ne négligeons tout de même pas les éclaires de génies
comme " Crazy Life " ou " Octopussy " qui nous rappelle
la saveur très particulière de ce groupe hors du commun.
Blackout aurait pu être l'album du centenaire...
Kronik Didi
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