Prenez des anciens de Dying Tears, 7th Nemesis, The Old Dead Tree et
secouez le tout, voici Interria, nouveau groupe, nouveau style.
Oui on est loin de la brutalité des pré-nommés
avec Interria, qui vogue dans un registre plus ambiant, un métal
mélodique teinté d'indus. Non sans rappeler les cadors
du style, Within Temptation et The Gathering, interria avec son chant
féminin dévoile une âme plus noir, un restant de
Gothique ? Je ne sais pas, mais ce qui est sûr, c'est autant je
m'emmerde sur les cadors avec leur voix belles mais insipides, autant
Jenny me remu les trippes.
Ceci n'est pas dû aux textes en Français, je ne les ai
d'ailleurs pas calculé au début, mais plutôt à
la mélancolie sous-jacente des mélodies et à son
timbre triste de voix. Le mélange avec de l'indus tout droit
sortit des vieux cartons de Stabbing ou Ministry cole parfaitement à
cet ensemble atmosphérique et puissant. Un rythme omniprésent,
une double folle, des montées vocales glaçantes, ce quatres
titres est un ovni dans la vague Gothicomélodic métal,
il va en secouer plus d'un, et donner enfin dans ce style, du moins
je l'espère, un véritable leader en France. Interria commence
donc avec du lourd, en quatre titres on voyage comme jamais auparavant,
tant les compositions sont complexes et les émotions décuplés,
qu' à la fin des vingt minutes on en redemande. C'est toujours
frustrant les quatre titres, surtout quand c'est bon. Alors au boulot
les interria, faites nous un petit album, maintenant que l'on est sous
le charme, il ne faut pas nous laisser comme ça...
Kronik O.S.
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