Voilà
déjà 12 ans que Jimmy Eat World accédait à
la gloire avec son excellent album "Bleed American" et son
tube du même nom. Depuis les disques se sont succédés
avec moins de succès, ils étaient bons, il y avait toujours
des titres forts mais le soufflé de la reconnaissance mondiale
est lentement et inexorablement retombé. Pourtant Jimmy Eat World
n'a jamais défailli et n'a jamais sorti d'album honteux.
Avec Jimmy Eat World, c'est toujours la garantie de chansons peaufinées
avec détails, du songwriting hyper chiadé
Seulement
voilà, faire de bonnes chansons, c'est déjà bien
mais le plus dur est de garder une fraicheur musicale. En clair on commençait
à vraiment se faire chier. Avec " Damage " c'est la
bonne surprise, Jimmy Eat World a retrouvé de la vigueur et les
10 titres qui composent ce nouveau recueil prouvent que ces quatre types
peuvent encore nous étonner. Dès le premier morceau le
ton est donné, Jimmy Eat World prend un nouveau départ
; c'est plus direct, ça va à l'essentiel. Avant les albums
duraient presque une heure ; ici tout est dit en 35 minutes, leurs délires
songwriting et émotion sont finis, ils rejouent du rock et c'est
tant mieux. Epaulé par Alain Johannes (guitariste de ThemCrookedVultures
et responsable du son chez Queens of the stone age et ArcticMonkeys),
Jimmy Eat World fait un beau retour avec un album qui redonne envie
de les écouter et cassent leur image de groupe à compos
bien faites mais plombantes. Jimmy Eat World, je kiffe à nouveau.
Kronik
Franky
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