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Voilà
un retour qui fait du bien, celui de Killing The Dream, jeune groupe
de Californie. Voici donc le successeur de " In Place Apart ",
le sombre " Lucky Me " le troisième album du groupe
et montre une certaine évolution.
En effet, finit le hardcore old school ultra speed à outrance,
désormais le groupe varie les tempos, rajoute de la haine et
du malsain, avec un côté scream, noise, que l'on n'avait
pas encore vu. " Lucky Me "me fait penser à Poison
The Well et For The Loves Off, deux groupes majeures dans le genre,
mais aussi plus proche de chez nous à du Nine Eleven (un groupe
à écouter si vous ne connaissez pas). Certes, rassurez-vous
fans du début, il y a toujours du speed, mais aussi des plans
plus mid, mais aussi des breaks bien lourds. Cet album apporte une profondeur
par ses envolées vocales, et le mélange mélodique-violence
qu'il comporte (ne me parlez pas de post-hxc ou post truc machin chouette
mes couilles, c'est du scream c'est tout). Beaucoup vont reprocher à
cet album les parties vocales mélodiques (parfois approximatives),
mais le but n'est pas de faire du beau, mais de l'émotion, et
pour cela ils sont forts.
Déjà " In Place Apart " m'avait emballé,
mais là c'est encore mieux, ce nouvel album est une petite bombe,
rageur et maladif, mélancolique et violent, une noirceur tout
particulaire. Même avec seulement 20 minutes, Killing The Dream
nous fait voyager loin, voir très loin, il y a des albums comme
ça qui marque par la charge d'émotions qu'il délivre,
" Lucky Me " fait partit de ceux là. Un album à
vite écouter, car il est bien en osmose avec le temps hivernale
et la noirceur actuelle du monde.
Kronik
O.S.
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