Kiss ou le groupe qui ne mourra jamais, cela pourrait être le
dicton de cette machine infernale emmenée depuis 1973 par Paul
Stanley et Gene Simmons. La présentation de ce groupe new yorkais
n'est plus à faire : plus de 100 millions d'albums vendus, des
tournées grandioses et grandiloquentes autant interminables qu'inoubliables
à grands d'effets pyrotechniques, un merchandising aussi impressionnant
que kitsch et des milliers de litres de maquillages écoulées
Ringardisé depuis l'aube des années 80, Kiss a continué
son chemin en se foutant bien des modes et du qu'en dira-t-on, Ace Frehley
(guitar hero de légende) et Peter Criss (batteur à tête
de chat) les deux figures historiques avec Stanley et Simmons ont quitté
le navire depuis belle lurette mais la demande des fans acharnés
ne s'est jamais éteinte.
Groupe scénique incontestable, Kiss a toujours le feu sacré
et ne se refuse rien en sortant des albums dans l'indifférence
presque générale
quand ça ne suscite pas
la moquerie
mais Kiss s'en fout et sort " Monster "
en 2012 comme si c'était 1976. Pour être franc, ce nouveau
disque ne changera rien à l'affaire mais possède les qualités
d'un bon disque de Kiss. Je ne pensais pas dire cela un jour mais j'en
ai entendu des biens pires dans leur impressionnante discographie ;
par exemple " Unmasked " de 1980 qui est très agaçant
(pour rester poli). Ce " Monster " s'inscrit dans les albums
" pas mal " du combo new yorkais, reprenant les bonnes recettes
qui ont fait leur gloire dans les années 70. Kiss n'est pas prêt
de disparaître et la machine à fric de Simmons et Stanley
continuera à tourner longtemps; décidemment ces deux-là
ne connaissent pas la crise
Kronik
Franky
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