Une petite chaleur qui vient du froid.
Voilà « Might As Well Live » sixième
album de Last Day Of April. Avec son folk émo aux accents pop,
Karl Larsson nous amène une fois de plus de son feu intérieur.
Comme une sucrerie « Might As Well Live » ce veut
planant, mais avec un rien d'obscure, comme toujours, Karl joue entre
émotion et mélancolie, ce nouvel album n'échappe
donc pas à la régle, est distille ses petites mélodies
simplement, tout en gardant la part belle à la voix de Karl.
Enregistré en novembre 2006, au studio Gröndahl, « Might
As Well Live » glisse entre pop anglaise et pop noir à
la façon Chokebore, on alterne donc des moments « happy »
et des moments plus « strange », où Karl
se dévoile un petit peu.
Avec se voix attachante, il nous emène dans son petit univers
aux travers des dix morceaux. Des chansons qui s'écoulent comme
une seule, comme les pages d'un livre que l'on tourne au fûr et
à mesure que l'histoire avance, chaudes comme lorsque tout notre
corps s'étend dans un bain du soir et que juste notre tête
dépasse, rêvassant les yeux perdus dans la lumière
de la bougie sur le rebord. « Might As Well Live »
est un album tendre et attachant qui en ce retour de froid, vous réchauffera
au coin du feu, que même votre mère sera sous le charme
et arrêtera de dire que vous écoutez que des musiques de
barbares, car oui ca fait du bien de reposer ses petites oreilles de
temps en temps. A conseiller aux fans de City And Colour.
Kronik O.S.
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