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Quatrième
album de Linkin Park qu'on ne présente plus. Véritable
machine à faire danser les stades, Linkin Park est arrivé
au sommet avec " Meteora " en 2003 : matraquage de singles
sur les ondes et même dans les publicités, tournées
incessantes… On en a bouffé partout du Linkin Park…
jusqu'à l'indigestion. 2010 la vague est retombé telle
l'écume sur la dune du pilat un soir d'été (pour
les expressions pourries, n'envoyez pas de réclamations, c'est
ma chronique !!). Le temps a fait son affaire et des groupes comme Coldplay
ou Muse ont pris la place de rock band ultra-meanstream qui donnent
envie de zapper immédiatement et pour être franc, l'écoute
de ce nouvel album est agréable, les talents d'écriture,
comme de production sont indéniables. On sent le truc peaufiné
à l'extrême. Certains dans la musique font de la boucherie,
Linkin Park fait de l'horlogerie suisse, tout est dit. " A tousand
suns " est un concept-album sur l'apocalypse nucléaire.
Se succèdent plages d'ambiances et chansons pop rock aux effets
numériques, ça part un peu hip hop electro mais ça
reste très calme. Parfois ils expérimentent comme "
when they come from me " mais c'est assez chiant au final. Niveau
textes, c'est dark et dans ce cas-là, ça ne me dérange
pas d'être " moyennement anglophone " mais Chester Bennington
est un chanteur talentueux. Son empreinte vocale est indentifiable dès
les premières mesures. Il a vraiment marqué les esprits.
Fais l'essai avec ce nouvel album pour un blind-test : tu fais écouter
quelques secondes et les gens trouvent tout de suite. Ça marche
à chaque fois. D'ailleurs ce disque ne peut servir qu'à
un blind-test, revoilà Linkin Park et cela ne nous fait ni chaud
ni froid. Donc réservez aux fans absolus.
Kronik
Franck
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