On savait que les Ramones, dans leurs nombreuses tournées marathon,
étaient souvent venu en France pour botter le cul des hordes
punk-rockers de l'époque. Dans ces gigs effrénées,
ils ont dû rencontrer charnellement certaines punkettes franchouillardes,
bien sûr sans se protéger, comme c'était l'usage
à l'époque. Je passerai sur les MST et autres
(après
tout, ils ne sont pas mort de ça !). Toujours est-il que cela
à donner de dignes rejetons en les personnes de Los Di Maggios.
Ça fait 1, 2, 3, 4 et ça part à fond la caisse
pour des morceaux binaires de deux minutes. Mais bien sûr me diriez
vous, le talent n'est pas héréditaire, je n'attends pas
avec impatience les albums solo des fils Lennon... C'était juste
pour décrire ces douze titres de Los Di Maggios qui sont un bon
concentré de ce que les faux frères de New York ont inventé
un beau matin des années 70 en jouant basique et en chantant
" hey ho let's go ". Les influences sont là, clamées
de façons claires et fortes. Les Ramones sont incontestablement
une référence mondiale mais j'ai trop souvent croisé
des groupes refaire simplement du copier-coller. Los Di Maggios gagnent
le pari de tenir un album entier sans saouler tout le monde : c'est
énergique, positif avec les refrains simples et efficaces. Je
les avais découvert avec un split partagé avec les McRackins,
c'était déjà prometteur, et comme pourraient le
dire ces natifs du sud ouest français : ils ont marqué
l'essai avec ce " stop bitchin' bitch ". Dirty Witch continue
à faire du bon boulot dans le milieu impitoyable des labels indépendants,
il faut le noter, pourvu que ça dure.
Kronik
Franck
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