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1998,
les membres de Loudblast décident de mettre un terme au groupe
après presque 15 ans de bons et loyaux services, avec à
leur actif le déshormais culte split LP Loudblast/Agressor "
Licensed To Tash ", des albums tels que " Sublime Dementia
", " Desincarnate ", " Fragments ", le magnifique
ep " Cross The Threshold "
2000, Loudblast décide
de se reformer (en compagnie de leur pote Alex d'Agressor au poste de
guitariste), l'espace d'un concert, pour venir en aide à Chuck
Chuldiner (frontman du légendaire groupe de death-métal
DEATH.), qui lutte contre une tumeur au cerveau. Comme nous l'explique
les Loud dans l'interview qu'ils nous ont accordé, c'est ce concert
qui fut en quelque sorte le déclic de la reformation.
Mars 2004, sortie de ce fameux " Planet Pandemonium ", tant
attendu. Et c'est le moins que l'on puisse dire étant donné
que Loudblast a été pendant des années le chef
de fil d'un style resté depuis lors orphelin.
Tout d'abord, chose très importante à mes yeux, l'aspect
extérieur du disque :
la cover de ce " Planet Pandemonium " est signé Bolek
Budzyn (ils collaborent ensemble depuis " Sublime Dementia ",
1992). On s'éloigne de ce quoi Loudblast nous avait habitué,
à savoir des covers porté sur le cul, pour une cover non
moins réussi, élaboré cette fois-ci spécialement
pour Loudblast. L'intérieur du livret est également très
sympa, avec de très belles photos mais je vous laisse le soin
de le découvrir par vous même.
Concernant la musique maintenant, les premières écoutes
de ce nouvel opus peuvent paraître quelque peu déroutantes.
En fait on est un peu perdu, on ne sait pas trop à quoi s'attendre.
Mais ce qui est sûr, c'est que l'on s'éloigne de l'album
précédent " Fragments ", pour revenir vers quelque
chose de plus brutal. Autant " Fragments " me rappelait quelque
fois Metallica ou Paradise Lost, autant " Planet Pandemonium "
me fait penser à du
Loudblast. On ne peut se tromper
sur l'identité du groupe. Tous les ingrédients présent
par le passé sont là, cet album est un véritable
" best-of " Loudblast à lui tout seul : rentre-dedans
(" Bow Down ", " Pain brothers "), groovy ("
The Serpent's Circle ") , lourd
(" Last Sabbath ")
Mais ne cherchez pas absoluement
la compraison avec les précédents opus. Comme nous le
disais les Loud eux-même, " Planet Pandemonium " est
du Loudblast de 2004, sans concessions et c'est tant mieux !
Loudblast signe son retour avec l'une des plus magistrales claque de
ce début d'année. Qu'on se le dise.
Kronik Manu
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