Troisième
album de Maligno, "the funeral domine" envoie du lourd et
permet à Maligno de se faire connaître hors du Mexique
en fait je ne connais pas d'autre groupe mexicain avec un son heavy
capable de rivaliser avec leurs voisins américains. Ils ont très
bien fait les choses, Maligno a enregistré " à la
maison " et a fait mixer tout ça par Bill Anderson (Melvins,
Neurosis) et Alan Douches (Dillinger escape plan, Hatebreed, Converge).
Le résultat est bluffant, du très bon stoner aux influences
doom et metal. En digne arrières-petit-neveux mexicains de Black
Sabbath, Maligno revisite le hard 70's à grands coups de riffs
à la Dimebag Darrel et un chanteur à la Mike Patton ;
mélange étrange mais qui fonctionne dès le premier
titre, parfaite introduction de sept minutes pour un décollage
pour un voyage stoner au pays de Maligno, réel bonne surprise
dans un genre surpeuplé de groupes ersatz de Queens of the stone
age et Down. A noter des invités comme Alex Skolnick sur "
Solstice " et Rodrigo y Gabriela sur " Coffin of dreams ".
Kronik Franck
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