La chatte de Nashville est de retour avec ce "from hell to texas"
où l'on retrouve tous les ingrédients qui ont fait la
force du combo texan : hard rock blues, riffs très sudistes,
vocaux braillards
Tout est prévu pour la transformation
en redneck alcoolique chevauchant sa moto shopper sur la route 66. Les
sujets abordés sont hautement littéraires ; à savoir
sexe, drogues et rock'n'roll ; si un jour ils prennent comme sujet le
massacre des baleines bleues ou la déforestation amazonienne,
on vous préviendra. Le chanteur Blaine Cartwright n'a pas changé
son fusil d'épaule et se pose de plus en plus en Lemmy Kilmister
du hard boogie woogie ; toujours secondée par la guitariste bluffante
Ruyters Suys. Ce qu'on a cru être une blague, un groupe one-shot
s'est finalement imposé au fil des années en référence
durable du vrai rock qui fait taper du pied. Ils reprennent une fois
de plus leur vieille recette musicale qu'ils maîtrisent parfaitement
et c'est bien là le problème. L'effet de surprise et de
fraicheur depuis longtemps partis (on se souvient de leurs passages
rock'n'roll hargneux et sexy sur les plateaux de canal +
) Nashville
pussy ne change pas d'un iota et finalement " from hell to texas
" fait plaisir à écouter mais n'apporte pas grand
chose à l'affaire. Mais on souhaite qu'ils durent encore, qu'ils
tournent et qu'ils fassent des concerts infernaux car c'est vraiment
leur force : authenticité, énergie et bêtes de scènes
La guitariste Ruyters est la fille d'Angus Young mais en plus elle est
sexy. Et sortir un nouvel album est la meilleur des excuses pour tourner
; alors profitons-en.
Kronik
Franky
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