Second album de Ninefold, voici Superstar. Après
Aquefrigide, voici donc de nouveau des Italiens, plus vieux et déjà
bien établis, Ninefold.
Ils jouent dans le registre émo-rock, psyché-rock, un
petit mélange entre de lémo-rock façon groupes
Barcelonés de Bcore, et rock psyché déjanté
un peu crush à la Tokyo Sex Destruction.
Dailleur leur deuxième album, « Superstar
commence direct dans le gros rock, avec des sons sympatiquement larsenants,
puis au fur et à mesure, les morceaux sadoucissent pour
atteindre un rock plus émo, tranquille, un peu mélancolique
mais pas trop, restant rock, parfois un peu folk, mais jamais pop. Puis,
vers la fin, le retour de la distorsion rock refait parler la poudre,
nouvelle apparition des derniers instants, tels le dernier râle
de la bête.
La force de Ninefold est, avant tout, davoir des compositions
directes et bien foutues, classiques mais toujours surprenantes, qui
permettent à lauditeur de ne pas se lasser. Par exemple,
leur rock émo ne tombe jamais dans le mièvre, erreur que
font beaucoup de groupes qui finissent par faire du nian nian
Doù aussi le paralléle avec le label Bcore qui a
su à une époque faire naître une foulletitude de
bons groupes comme Aina, The Unfinished Sympathie, Standstill
etc.
Ninefold est pour moi très proche de cette scène avec
son rock très varié, osant des mélanges, nabusant
pas de lambiance ou dune voix pleine démotions,
ici on fait du rock avant tout. Cest surement pour ça quils
peuvent sans problème rajouté des touches de styles ça
et là, comme des passages très « félicità »
genre de riffs free jazz très Brézilien. Superstar
est donc un album qui ma réjouit, ça faisait longtemps
que dans ce style là, je navais eu à lécoute
dun album un plaisir comme ça. Merci
Kronik O.S.
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