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Oh
mon Dieu, voilà ce que l’on peut appeler un ovni! Déjà
le nom quoi ! Ozric Tentacles ! Vla le programme ! Et
la zik ! Parlons-en dla zik ! Bah en fait, que dire ?
Que faire ? Que penser devant un tel album ? Bon je vais la
jouer présentation pour commencer. Bon alors Ozric Tentacles
est un groupe anglais formé en 1983 (déjà ça
calme !) et qui évolue dans un style que certains décrivent
comme Space Rock Psychedelic. Rien qu’à l’annonce du
style vous devez avoir les yeux grands ouverts, les sourcils froncés
ou je ne sais quelle vilaine mimique, et cela parait grandement justifé!
Surtout lorsque l’on sait que « The Floor’s Too
Far Away » est la 18ème production studio du combo
et que je n’ai pas le sentiment que l’on ai affaire à
un groupe jouissant d’une reconnaissance particulière par
chez nous. Par contre outre-manche, il est certains que Ozric Tentacles
bénéficie d’une renommée importante avec la
diffusion de ses titres en radio, la diffusion de ses clips sur les
chaînes musicales, et un grand nombre de disque vendu. Et je dois
bien avouer qu’encore une fois, la team de Magna Carta éveil
ma curiosité et l’écoute de ce disque se révele
être une surprise plutôt agréable même en ne
sachant pas trop quoi dire. Histoire de vous guider, je dierai simplement
qu’Ozric Tentacles est lui aussi une sorte de shaker aux ingrédients
plus que divers et variés. Metal, new wave, rock, jazz, techno,
le tout aggrémenté de samples envoutant ou de bruitages
bizaroide que l’on croirai tout droit sorti des mangas de notre
jeunesse genre Goldorak ou Capitaine Flame. A la lecture de ces quelques
mots on pourrait s’attendre à un vrai bordel sonore genre
Dillinger ou je ne sais quelle merde made in Patton, mais le pire c’est
que pas du tout. Tout est très facile d’écoute, très
abordable et surtout très aggréable et permet d’autant
plus de s’évader du quotidien qui nous ronge vers le monde
incroyable et improbable d’Ozric Tentacles.
Kronik Manu
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