Auteur de l'une des pochettes d'album les plus laides de 2008, Polar
bear club signe pourtant un beau recueil de rock post-hardcore. Hot
water music et Texas is the reason ont posé quelques rails et
Polar bear club est bien décidé à poursuivre la
route sinueuse de ce rock indé si typiquement américain.
Mais il y a un côté hybride : les influences sont à
la fois hardcore, rock, punk et emo. C'est parfaitement exécuté,
les idées sont bonnes, la prod impeccable, de la mélodie,
des vocaux rockailleux avec deux chanteurs se partageant démocratiquement
le lead, c'est réussi. Ici pas de tentatives meanstream insupportables
à vouloir ressembler à un énième groupe
de campus US, il y a la rage et l'urgence du punk do-it yourself.
Toutefois, on a quand même une certaine amertume par rapport à
un disque comme celui-là en 2008, la forte impression qu'ils
arrivent après la bataille emo rock US, une bataille qu'ils auraient
pu gagné il y a quelques années mais j'arrête mes
réflexions bassement commerciales
Polar bear club, c'est
un groupe de rock qui maîtrise bien son sujet, le son est digne
des plus grands, ils ont confié le son à John Naclerio
(My Chemical Romance, Brand New, Senses Fail). Le résultat ne
manque donc pas de relief et d'impact. Un groupe à surveiller
alors
Kronik Franky
|