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La couleur
est vite donnée à l'écoute de l'album éponyme
de Pornocolor.
Ici pas de "Néo" ou "Nu" quoi que ce soit,
mais du bon son bien Rock & Roll bien rodé par les influences
divers. On peut penser qu'ils ne sont pas indifférent à
des groupes comme Helmet, Faith No More, Morphine et autre consort des
années 90. En tout cas ça fait du bien. Pornocolor dégage
un côté "Roots" dans le vrai sens du terme. Moodcrisis
impose le style et le son qui tournera tout au long de l'album. Des
rythmiques fortes, une voix agréable apportant aux morceaux une
profondeur supplémentaire.
Chaque piste est à sa place et donne à ce Cd une homogénéité
totale. Les titres s'enchaînent sans mauvaise surprise Circushead
pousse un peu au cul alors que Aspiration apporte un peu de douceur
par la mélodie de voix. Cha-Cha morceau un peu plus barré
donne un coup de pêche à l'auditeur pour lui rappeler qu'on
n'est pas chez mémé ou chez Pascal Sevran. Ici on écoute
un groupe résolument Rock comme le prouve sans fausse modestie
Elvis. Rien à dire sur les instrus, des guitares bien rodés
une bonne section rythmique qui apporte beaucoup au son générale
du cd. On en arrive au tour de Talk, Motorway to stars et Human Engine
qui sont les morceaux les plus " virulent " de la galette,
ça fait bouger la tête et je suis sur que ça fait
aussi bouger les fesses pendant une dure séance de ménage.
Pornocolor termine sur Not a man qui tient en halène plus de
7 minutes.
En résumé, si tu aimes le rock si t'aimes pas Pascal Sevran,
si ta grand-mère habite pas chez toi, va donc te payer le cd
de Pornocolor, car ça fait du bien aux oreilles.
Moi je crois que je vais passer le ballet et faire replay sur ma platine.
Kronik Roro
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