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Après
près de 20 ans de carrière, après trois albums
sur le mythique label de Fat Mike, Fat Records, après quatre
ans d'absence musicale, il était temps pour les Canadiens de
sortir de leurs prairies Canadiennes (c'est eux qui le disent
)
pour nous offrir un quatrième album chez Fat, " Potemkin
City Limits ".
Commençons par la description de leur pochette bizarre, l'album
est disponible en digipack
Il faut savoir que la pochette se prend sur le coté, on y voit
une petite fille qui saute à la corde à sauter devant
un dessin sur le goudron d'une ville ensoleillée. La pochette
interne nous montre la vie dans une ferme de cochon, de la naissance
des petites bêtes à nos assiettes.
L'intérieur est rempli des paroles engagées du groupe,
des citations de certains personnages comme un chef Sioux ou William
Shakespeare ainsi que de véritables textes écrits par
les membres du groupe sur le ressenti, une sorte d'exutoire qui aurait
suivit la composition de l'album parlant de ce qu'ils pensent de leur
groupe à travers les années, leurs idéaux politiques.
The Rod nous parle de la situation en Afrique et nous propose de lire
certains livres, de consulter des sites Internet, de protéger
l'environnement, un discours proche d'un discours vegan. Jordy-Boy nous
donne son point de vue sur les systèmes politiques et nous offre
quelques titres de livres et de sites Internet aussi. Enfin Glen, nous
parle de sa chambre et de l'environnement en comparant les deux, il
nous la montre d'ailleurs avec lui sur lit.
Musicalement que dire à part que Whaou, j'aime ce putain d'album,
que zut vingt ans de carrière déjà et on vieillit,
leur musique, quand à elle, n'a pas vieillit, elle a sacrément
mûrit, certains amateurs diront qu'elle a pris de l'âge.
Les morceaux sont plus longs, plus aboutis, plus rechercher, on les
déguste presque, chaque note qui résonne dans notre tête
nous fait décrocher un sourire, bref c'est très agréable,
le trio s'est peut être calmé musicalement mais ils ont
toujours leur identité, moins festif mais toujours engagés.
On portera une mention spéciale au morceau " Cut Into The
Earth " qui est écrit d'une manière à la limite
de la perfection que je l'écoute sans arrêts.
Il m'est donc difficile d'exprimer ce que j'ai ressenti à l'écoute
de cet album, tellement c'est une pure merveille. Certains fans du groupe
peuvent être déçus mais je ne fais pas partit de
cela tellement que "Whaou !! ", avoir 20 ans c'est bien
Propagandhi ont 20 ans et j'aime ça !! Décidément,
Winnipeg est une ville de talent !
Kronik Laureline
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