Sortez les rollers, les punk-rockers-à-roulette- vegans de Chicago
sont de retour avec un sixième album nommé ENDGAME. A
la production super léchée, gros son, toutes guitares
dehors, nos amis ont mis les petits plats dans les grands ! Et ça
se sent. Dès le premier titre, ARCHITECTS, RISE AGAINST pose
le décor et son punk-rock qui mouline et ratatine l'auditeur.
C'est quand même bien fait... Hyper calibré, avec refrain
de série télé en option, dès les premières
notes de l'album, je sais à qui j'ai affaire. Et ce n'est malheureusement
pas le deuxième titre, HELP IS ON THE WAY qui va changer la donne.
Rythmique monstrueuse, sur un chant trop gominé
Ma foi,
c'est comme ça. Je ne supporte plus ces refrains de série-télé,
comme je les appelle
Peut être est ce parce que je déteste
les séries-télés
La descente aux enfers continue
avec les titres suivants, jusqu'à trouver une première
bouffée d'oxygène avec ROKEN MIRRORS, et son intro accrocheuse.
Trop mielleux, avec des titres comme SURVIVOR GUILT ou SATELLITE, RISE
AGAINST impose donc son style, surfant entre variété pop
punk, aux refrains imparables, et cette espèce de sentiment d'imposture
que peut représenter ce groupe à mes yeux. A coup sûr,
rempli de tubes, ENDGAME en ravira plus d'un. RISE AGAINST est aussi
un groupe ancré dans une ligne éditoriale activiste et
c'est tant mieux, mais quel dommage de devoir faire autant de concession
artistique, afin de pouvoir continuer à " exister "
aux yeux des majors
Vache à lait du moment avec leur ENDGAME,
RISE AGAINST s'impose donc comme l'album pop punk du moment
Tant
pis pour la pop, tant pis pour le punk.
Kronik
Keef
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