Spitalfield est de retour, après « Stop Doing Bad
Things » réalisé l'année dernière,
voici leur nouvel album « Better Than knowing where you
are ». Non content d'avoir lancé le mouvement et être
désormais l'une des références de la scène
émorock, Spitalfield va encore plus loin, et donne avec «
Better Than knowing where you are » l'ensemble de ses moyens.
Et si Chicago était le berçeau de l'émorock ? Un
peu oui, car avec un label comme Victory là-bas, maintenant ça
en est au moins la capitale. Spitalfield confirme donc avec ce nouvel
album leur rang parmis les anciens du mouvement avec Jimmy Eat World,
Taking Back Sunday, ils se permettent de naviguer dans toutes les variantes
de l'émo, la pop, le rock et le punk. Je vous rassure de suite,
ils sont resté les même, pas de nièveries chez eux,
toujours cette mélencolie maladive que l'on aime bien. «
Better Than knowing where you are » est donc une palette
des couleurs made in Spitalfield, un album multifacettes mais qui ne
se perd pas, restant unis par la voix de Mark, qui va aussi loin que
possible dans son registres. A noter que Dan Lowder a été
depuis la sortie de l'album remplacé à la guitare par
Jeff Meilander. Depuis « Remember Right Now »,
Spitalfield continue donc son bonhomme de chemin tranquillement, faisant
se qu'ils savent faire le mieux du bon rock émo. «
Better Than knowing where you are » va être encore
un album qui va imprégner la scène de sa pate, comme les
précédents, et quand on voit l'influence certaine qu'ils
ont eu sur les petits nouveaux, comme Holy Roman Empire (d'ailleurs
on se demande pourquoi Victory ne les a pas encore signé ceux-là),
on comprend mieux encore ce que représente Spitalfiel pour l'ensemble
du mouvement émorock.
Bref, « Better Than knowing where you are » est
l'album d'émorock a se procurer pour cet hiver, a écouter
au coin du feu, quand il fait froid dehors, et que le silence du blanc
menteau c'est répendu sur la plaine.
Kronik O.S.
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