Vous
vous êtes toujours demandez ce qu'il y a derrière la face
caché de Aenima, et bien maintenant vous savez
il y 10.000
Days.
Là où le profondeur d'Aenima s'arrêté, quand
le noir était trop obscure, beaucoup attendais plus d'émotion
et comme moi restés sur leur faim. Voici donc 10.000 Days nouveau
bébé de Tool qui vous l'avez compris est à rapprocher
fortement d'Aenima.
Une voix poussée dans ses retranchements, comme quoi A Perfect
Circle a fait du bien à Sieur Maynard. On passera même
sur le fait que de nombreux riffs sont très léger, tant
la construction et le mélange de riffs et impressionnant. Le
duo basse-batterie est quand à lui tout bonnement redoutable
d'efficacité, une pure merveille.
10.000 Days est un album plus rock 70's dans le son de guitares plus
chaud et dans les effets utilisés moins mécaniques.
On est proche du son psychédélique de la vague 66-69 avec
son rock nerveux et légèrement saturé et la naissance
d'une multitude d'effets. Même la chanson " 10.000 Days "
prend des ères de " psychadélic " avec le phrasé
en curs à l'unisson, qu'on croirait entendre du H.P. Lovecraft,
avec le soutien d'une wahwah saturé
Enfin, après un Lateralus qui m'avait je ne vous le cache pas,
fortement déplut, ce nouvel album est un enchantement. Moins
décalé certes par rapport à se que nous avait habitué
Tool, 10.000 Days est dans la mouvance actuelle et avec tous ces atouts
va sûrement influencer une nouvelle génération de
musiciens qui devrait au passage si ils ne connaissent pas Aenima (oui
je sais ça semble fou, mais il y en a) se pencher sur cet album
aussi.
Comme à leur habitude, le packaging du digipack est somptueux
et se détache de tout ce que l'on a vu jusqu'à présent,
je ne vous en dis pas plus, je vous laisse découvrir " l'objet
".
10.000 Days est donc un album très réussit, sûrement
l'un des tous meilleurs de cette année, heureux sont ceux qui
sont allés les voir en concert sur les dates Françaises,
les autres prendront une fois encore leur mal en patience. Le phénomène
Tool est de retour est ça fait mal.
Kronik
O.S.
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