"1 song, 50 riffs, 42 minutes" Voilà tout un programme,
et une sacré accroche commercial pour les esprits tordus comme
le mien. Voici le 5 ème album de The Atomic Bitchwax ou T.A.B.
pour les intimes, qui nous présente "The Local Fuzz".
Pour l'historique, TAB est un vieux groupe des années 1990 officiant
dans la scène stoner déjanté du New Jersey.
TAB est un trio avec dans ses rangs Chris Kosnik à la basse (Godspeed
et Black NASA), Bob Pantella à la batterie et percus (Monster
Magnet, Raging Slab, et Riotgod) et Finn Ryan chanteur guitariste (Core),
donc du beau monde qui sait taquiner l'instrument, d'où aussi
cette longévité. Peu d'albums certes, mais du Live, car
comme ils le disent eux c'est du Jam, donc à voir en live, ça
tombe bien ils tournent en Europe cette année, là mainteant.
"The Local Fuzz" reflète parfaitement les envies du
groupe un seul et même morceau qui évolue dans des riffs
et mélodies comme une grande histoire, un jam magnifique avec
pleins de couleurs. Leur teinte 70s fait énormément penser
à Deep Purple notamment le jeu de guitare façon Blackmore,
même si parfois la modernité des plans ou du son font penché
sur du Satriani lorsque ça groove. Un très bon mélange
donc de stoner, 70, mais aussi de funk, la vraie funk pas le disco,
genre 69-71 max, là où les effets et les wah-wah était
au taquet.
The Atomic Bitchwax est une découverte pour moi, car même
si le nom et les pochettes d'albums/vinyles me disent quelques choses,
je n'avais pas jusque là posé vraiment une oreille dessus.
Fort regrettable me direz-vous, j'en suis le premier surpris, tant leur
musique me parle. Certes le 70s rock ça me botte, que ce soit
d'époque où de maintenant, mais autant je me suis penché
sur les anciens, autant je commence avec " le moderne ", un
puceau quoi ! Il y a tout à faire et ça c'est du plaisir,
un peu comme le petit grunge ou néo-métaleux qui découvre
le métal et toutes ses composantes après avoir lâché
le système à la faveur d'un album de Nirvana ou d'un Deftones.
Bref j'ai du boulot, mais bon là je m'égare, c'est le
problème de cette musique tu y perds tes sens et tu divagues.
Bref, "The Local Fuzz" c'est une sacré tuerie, comme
ils disent : " une chanson, cinquante riffs, 42 minutes de bonheur
" !
Kronik
O.S.
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