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Avec un nom qui rappelle autant la bière et le houblon, the black
stout se devait de ne pas faire une petite musique de chambre à
trois violons ; c'est chose faite puisqu'ils font du street punk. Ici
pas de référence à Green Day ou Offspring, attention
à l'incident diplomatique, il est plus question de groupes qui
suintent l'authenticité comme Social distortion, Motorhead, AC/DC,
Rancid ou the Distillers. D'ailleurs le chant est féminin mais
très couillue (je sais, c'est pas une expression très
élégante), ça sent l'alcool et la fumette si vous
voyez ce que je veux dire. La chanteuse Vaness' ne roucoule pas, elle
rugit. On pense forcément aux Distillers de Brody Dale, à
Hole avec l'ingérable Courtney Love, aux Lunachiks ou à
Tilt. C'est vraiment avec ce type de voix rocailleuse, c'est déjà
un très bon point. Les morceaux sont dans la plus pure tradition
punk et rock'n'roll : 2 minutes 30 sur des tempos 4/4 et cela va à
l'essentiel. C'est efficace, direct comme un claque de Bruce Lee. Tout
ça pour dire que ce " voices of generation " est un
très bon cinq titres de présentation, d'introduction pour
ce nouveau groupe à l'esprit et à l'authenticité
street punk ; on a même droit pour finir à une petite reprise
de " roots radicals " de Rancid en piste cachée. Très
bonne surprise, en 2010 le punk n'est toujours pas mort et ça
tombe bien.
Kronik
Franck
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