Avec
deux albums l'année dernière et ce nouveau "Epicloud"
pour septembre on frise le surmenage chez Devin Townsend. Le canadien
hyperactif et fou est une nouvelle fois de retour pour un voyage musical
dont lui seul a le secret. N'hésitant pas à chanter tous
ces refrains avec une chorale, Mr Townsend est en pleine crise de mégalomanie
sur ces 13 morceaux aux sons synthétiques et indus-metal.
D'une humeur planante, les mélodies sont léchées
façon Abba ou Queen, autant dire du songwriting plus qu'un album
boucherie-metal ; le bonhomme partait avec un concept space-opera-rock,
il l'a eu au final ; ça plane pour lui
Pour nous, un peu
moins car le songwriting classieux de Townsend additionné aux
sons synthétiques souvent trop froids donnent des passages chiants
semblables à de la musique new-age ou de la dance music très
niaise ; par exemple " Save our now " est un mauvais moment
de pop sirupeuse. Devin Townsend a des idées, il les fait entendre
mais au final on le préfère dans des uvres plus
lourdes et plus heavy.
Kronik
Franky
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