Ambiance heavy school dès l'intro avec des belles envolées
de guitares, The Dying prend l'auditeur à la gorge au bout d'une
minute et le spectre du heavy classique fout le camp heureusement. Il
faut passer le kitsch de l'intro pour trouver du heavy trash efficace
influencé par Pantera, In Flames, Testament ou le Metallica des
débuts. Avec un style aussi affirmé, ils vont faire le
tour de l'Europe du nord où ils n'auront pas de mal à
trouver des amateurs de metal de tradition. Impeccable au niveau instrumental
et vocal, The Dying est un groupe mature qui arrive à sortir
des morceaux percutants. Les références sont parfaitement
assumées et surtout maîtrisées, ils ont bien appris
leurs classiques de la musique métallique mais ils auraient pu
faire une petite écoute du metal actuel et du gros rock en général.
Ça joue, ça gueule comme il faut mais rien de nouveau
à l'horizon et tout cela sonne au final très daté.
Le chanteur ne donne que dans un registre mais il le fait bien, la double
pédale est rapide et précise, les riffs sont tranchants...
Mais cette impression constante d'écouter un disque sorti en
1991, peut-être ne suis-je pas le public visé ? Y-aurait-il
un " vrai " retour du metal à l'ancienne ? Je pense
simplement que ces mecs ont voulu se faire plaisir. Les tendances, les
nouvelles musiques
Ils s'en moquent, sortir cet album c'est pour
eux le meilleur moyen d'aller le défendre sur scène et
faire bouger la tête des métalleux chevelus.
Kronik
Franky
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