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"Freak
pure" est le 18° album de Melvins, si vous avez raté
quelques épisodes comme moi ; je ne compte pas les lives, les
compils et les différents projets des uns et des autres, ça
fait trop. Ils sont hyperactifs avec au minimum un album par an depuis
1986. Habitués des tempos lourds et autres murs soniques distordus,
les Melvins ont su gagner les faveurs des amateurs de rock dur et barré.
Devenus célèbres grâce à Cobain qui ne cessait
de vanter leur mérite, les Melvins pratiquaient un son plus dur
que tous les autres groupes de cette antique époque où
l'on parlait de " grunge ", ils ont su dépasser tout
ça en gardant leur originalité, fuyant à tout prix
le monde meanstreem et commercial mais ces types sont à la base
du son stoner, ils étaient avant Kyuss et Electric Wizard.
Jamais à court de nouveaux délires, ils ont poussé
le vis jusqu'à faire une musique expérimentale sans queue
ni tête et surtout très chiante comme la plupart des musiques
expérimentales d'ailleurs. Les Melvins se foutent de la gueule
du monde et le pire c'est qu'on en redemande. Sorti chez Ipecac, le
label de leur pote Mike Patton, les Melvins trouvent encore des choses
à dire dans ce " Freak pure ". La guitare et la voix
de Buzz Osborne sont identifiables dès l'intro, les morceaux
sont courts et concis, quelques sons bizarres et expérimentaux
font maintenant partis de leur marque de fabrique mais le trio ne s'égare
plus dans des délires bruitistes extrêmement désagréables
comme sur l'album " Honky " qui m'a fait décroché
pendant longtemps de ce trio pourtant plein de talent ; les Melvins
c'est une affaire qui roule et pourvu que ça dure.
Kronik
Franky
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