La
valeur n'attend pas le nombre des années
Ce vieil adage
colle parfaitement aux Strypes nouvel sensation venue de la verte Irlande.
Pour fêter leurs 16 ans, ces quatre garçons au délire
capillaire typiquement adolescent ont sorti " Snapshot ",
un premier album brûlant comportant douze titres du pur rock'n'roll.
Ils sont des millions à travers le monde à faire ça
; faisant vrombir les murs du garage de leurs parents pour apprendre
la maîtrise de leurs guitares ou de leurs batteries sur fond de
voix n'ayant pas encore muées. Pour les Strypes, c'est différent
: la maîtrise est parfaite, tout est parfaitement en place et
l'énergie surpasse celle des garage-high-rock'n'roll bands les
plus chevronnés. En clair ils ont mis le monde sur le cul dès
le premier album, et pas seulement Philippe Manuvre et les Inrocks.
Reprenant la recette ancestrale du pub-rock, de l'énergie punk
et du rock'n'roll old-school avec des bonnes références
bluesy, ces quatre types mettent la barre très haut avec une
musique et un délire totalement rétro. En live, c'est
la même chose ; pour les groupes jouant après eux c'est
la pression, mieux vaut assurer grave. Leur show est rodé d'un
bout à l'autre, comme s'ils faisaient depuis des années,
transformant même les plus grandes salles en club suintant le
rock authentique. Dans un délire digne de Jim Jones Revue, The
Hives ou Randy (période Human Atom Bomb), The Strypes ont donné
une bonne leçon de ce que doit être un rock'n'roll show,
alors petit extrait
live.
Kronik
Franky
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